EmmaWod

De ta bouche j'ai reçu le plaisir dans sa totalité. Il m'a séduit sans insister, je me suis juste laissé aller. Tes lèvres embrassaient tout à portée de main, passant par mon oreille, mon abdomen et quelle barbarie. J'aime la grande dimension de ta bouche silencieuse et quand il s'agit de friction, personne ne la ferme, rien ne la calme, ton anxiété de boire mon lubrifiant m'excite, ton envie m'enthousiasme, ainsi que tes jambes en l'air. Je t’attrape de n’importe où, sois souveraine dans ta peau tout comme tu me mords, je te mords aussi, mes mains auraient toujours dû être sur tes hanches, moi à l’intérieur de tes entrailles, criant jusqu’à ce que j’aie fini.

Ta bouche est toujours prête pour mon baiser, c'est ma douceur préférée, je l'aime et je prouve que c'est l'origine de l'érotisme, le motif romantique, le rêve du poète, le printemps de l'inspiration, le moment passionnant, tes lèvres en feu. J'aime mordre le désir, me réveiller mouillé, le flash hallucinatoire, le fantasme de l'amant, la passion excessive, le prélude à l'orgasme, la sensation imprévisible, la chaleur estivale, l'anxiété du méchant, la vertu de l'impudique, le prix de la ruse, la folie du spontané, le plaisir de la Gloire pour les timides, le fait accompli.

Que le tremblement le plus désiré me tue avec un pacte qui vient de l'intérieur, que le feu brûle dans le feu, un centre mortel destiné à la rencontre désincarnée. Que ma langue brûle si je me concentre à tes côtés en plusieurs éclats, que la passion coule si je fini par entrer et t'avaler d'une gorgée, enchanté. De ta bouche assoiffée une comète qui saute de ta poitrine alors qu'elle est en chaleur dans un excès urgent me complète, laisse-toi aimer et voler haut, léviter, laisse-toi tomber du ciel, et relève-toi nouveau, relève-toi.