Rachelbx

Tu vas à la douche à moitié endormi, équilibrer la nudité et la serviette, le miroir vous regarde avec impudence ; fermez-la son compte à rebours, sa marche oublie. L'ombre, qui avant t'admirait couché, a invité la lumière, qui maintenant submerge tes membres pâles, et enfin ça explose dans une étreinte de danse tordue. L'eau t'aimera, si doucement, comme une caresse transparente Il baissait son ornement à ses pieds. Et tes mains, considérées comme les miennes, des galeries secrètes passeront par…, mais, oh, comme tu seras triste après.

A proximité de toi, tout mon corps C'est un tremblement gourmand, un terrain vague ouvert à ton humidité, qui devient la mienne, explorateur de vos gorges. Errant dans vos rues, pépinière où tu jettes le grain, midi des soleils implacables, rébellion d'instinct dans la chair emprisonnée. Du sang de vigne qui fermente en barrique, tonnerre précurseur de la tempête, plusieurs doigts sur votre piano. A proximité de vous. Mais quand j'arrive et, amoureux de toi, j'exhorte et m'abandonne, C'est moi qui donne tout, je gagne tout.

Je t'ai laissé dans la douche, tu étais une étreinte d'eau chaude dans un baptême lubrifiant, tu étais une touche audacieuse et glissante, tout le consensus, tout le tour. Chaque main était un pinceau qui, d'un trait doux remplissait ma silhouette de l'envoûtement d'un millier de couleurs sans couleur, de la boucle multipliée dans le ventre et la colonne vertébrale. Devant le miroir, je me tiens, seule, nue, parlant à l'autre moi dans une langue silencieuse, avec l'impatience de te voir par-dessus mon épaule. Tu n'apparaîtras pas ; dans mon désir ton image est un picotement caché, et une fois de plus provocatrice, je te nomme. 

Un baiser perdu entre les draps : Quel flottement d'amour, quel ébat ! Oiseau dont le vol erratique effleure mes branches de peuplier tombées au sol. Pas de couleur, pas d'alacrité, pas de claquement, plume obscène dans un méandre léger, silencieux, invisible, rôdant des zones sombres du sens. Je ne sais pas qui l'a lâchée, mais je le soupçonne par les chemins qu'elle suit sur le lit, les mêmes que ceux que quelqu'un a parcourus un jour. Une carte improvisée que ce baiser répète aujourd'hui avec un esprit espiègle...., ou est-ce mon désir enveloppé d'espièglerie 

J'aime ta nudité car nue tu me bois avec tes pores, comme le fait l'eau quand je m'immerge dans ses murs. Ta nudité démolit par sa chaleur les limites, ouvre toutes les portes pour que je te devine, elle me prend par la main comme un enfant perdu qui en toi laisserait encore son âge et ses questions. Ta peau douce et salée que je respire et que je sirote devient mon univers, le credo qui nourrit ; la lampe aromatique que j'allume quand je suis aveugle quand les désirs m'aboient dans l'ombre. Quand tu me déshabilles les yeux fermés tu tiens dans une tasse à côté de ma langue, tu tiens entre mes mains comme un pain nécessaire, tu t'insères sous mon corps plus complet que son ombre. Le jour où tu mourras, je t'enterrerai nue pour que ton empreinte dans la terre soit propre, pour que je puisse embrasser ta peau sur les routes, tresser tes cheveux épars dans chaque rivière. Le jour où tu mourras, je t'enterrerai nue, comme lorsque tu es né à nouveau entre mes jambes.

Les jours se succèdent et tu restes, amant seul, sans autres mains ; seules les tiennes tremblent, et dans la nuit, quand les étreintes tissent leurs nids, et que les mots deviennent des ronronnements, ton sexe est l'abri inhabité, la porte entrouverte, le feu dans l'âtre, et à portée de main le toucher. Comme si tu avais posé sur la table en noyer, le pichet de vin rouge de vin rouge, le fromage, le pain, les roses, les verres de cristal, et décoré avec des couleurs incitatives que l'entrée à vous-même, et votre invité aurait confondu son chemin, lui, vagabond, vous, pays lointain. Vous êtes d'ici, de ce moment pur où tout pourrait être. Comme le temps est devenu mou le temps est devenu si doux, si strict toujours ; il ne vole plus comme avant, il s'est arrêté, et rien, rien ne se passe dans ta sphère, toujours en attente, toujours à l'affût des pas, des voix derrière la vitre, et l'amant ne vient pas. Le candélabre sur la table, s'épuise à veiller, et ton âme se désagrège. Ce n'est pas ta nuit ce soir, c'est une nuit comme une autre comme tant d'autres nuits ; le clocher te dit les heures lentes, et c'est chaque coup de cloche, à l'intérieur de ton cerveau, un martèlement. Tu aimes dans le lointain, et la caresse, déjà une imitation mentale, déjà un don de soi, est un bref voyage dans une mer de joie, et la persistance d'un goût amer. Oh, amante, femme, consentante et seule, roulant dans un rêve raté.

Dans cette solitude qui augmente ma soif de toi ma soif de toi, m'empêchant de t'absorber ; dans cette nudité, humide et lente, qui t'invente à mes côtés, sans t'avoir ; dans cette offrande qui consume mes heures d'angoisse, sans être acceptée ; dans cette nuit qui verra le parfum de ma peau dans l'air évaporé ; dans ce lit qui, vide de toi, devient un plateau inhospitalier ; dans cette étreinte où je te serre contre moi, et que ton étreinte, absente, ne complète pas... La brève flamme de la bougie dressée sur le chandelier, sur l'étagère, déborde dans la cire fondue, symbole phallique défiant. Un souffle léger s'échappe de mes lèvres, et aussitôt l'ombre m'entoure ; j'attends le contact ferme de ta main, et l'impulsion féroce qui inonde mes entrailles. Et je dois compenser l'absence de ton contact par la dictée de mon fantasme, consommant seul le même acte qu'avec toi, mon amour, je voudrais consommer.

Une nuit ordinaire et des bras déserts, un esprit peuplé de nus chauds, la conscience endormie, les instincts éveillés, et la peau qui éclate en cris silencieux. Il l'a habillée de visages multiples, recueillis dans les cinémas et les bureaux dans les cinémas et les bureaux, les petites places et les tavernes, et a versé dans ses creux la fleur des sens, serrée dans un nœud de bras et de jambes. Elle n'a pas non plus eu d'opposition, elle n'a pas eu son aide, elle une entité fictive, et lui un homme ardent, subjuguant impatiemment une image nue, pour finir son effort dans un repos solitaire. Et tandis que les rayons du soleil filtrent à travers l'obturateur soulignant les profils dans la camera obscura, il perçoit le désenchantement qui flotte dans le matin, et un goût de profonde amertume dans son âme. 

Undress me your hands slowly over breasts and hips, and slide your fingers diligently between buttons, bows, zippers. Look into my eyes and open my blouse, and unhook the imprisoned breasts, that my desire refuses you nothing, and they are messengers of desire. They open to you like two tender roses, waiting for the tongue on the nipples, and I perceive tremors in my legs, and a scorching air in my lungs. There is no ambiguity in my offer, it goes to you without shamelessness or shyness, and though tinged with frivolities, it seems always the first time. Wetly kiss my hungry mouth, and make both tongues play in contact, there's nothing I won't consent to, mine is the will, yours is the act. In the back there are unusual paths that my hand has never traveled, and from your fingers sprout swirls bristling the skin of my side. In a brief and delicate shake my blouse off my shoulders; half-naked I am, and on fire, and I raise my arms, which stretch out to you. Stop briefly at the waist, roll me in circular caresses, and explore the rest of my architecture, with frank passage to all my places. Fall the skirt to the feet..., naked at last.... What freedom and independence I feel. There is no hesitation or doubt left in me, only serenity..., and daring. My eyes are fixed on your eyes, and your hands wrap me insistent; gentle touches cause rejoicing, slow frictions come more frequent. Come closer, cover me whole, chain me to you, and open my rose, give me a total kiss, in such a way that results in voluptuous fusion. Stand and receive the double embrace, and by encircling your body with my legs, introduce your fury in one swoop. flooding my inner chambers. The momentum, the moaning and the sweating will tell me that I am yours will tell me that I am yours and you are mine; we will be mutually possessive, like the riverbed and the waters in the river. Translated with DeepL.com (free version)

I want your lips to drink my lips, I want your nose to feel my feminine scent, I want your eyes to guide my instincts, I want your hands to sweat when they touch my skin, I want you to take me beyond time, I want my fingers to play with your nakedness, I want your sex to vibrate, next to mine, And I want to shout your name, even though you're not here, Because I'm hot, look how I tremble, And I want to have you, OVER AND OVER AGAIN.

“I will encapsulate you in my arms. I will not let you go until we both tremble with pleasure. Until I travel all over your body with my tongue, with my fingers, with my lips.”