BondageGirlKs

le soleil a refroidi sa langue là où se lavent les laves du coeur hier était si beau comme un baiser éternellement parfumé et indélébile de demain mon odeur sied à ton odeur ton odeur de mangue sauvage te napper suave j’ai marché sur les lèvres du jour des galaxies ton sourire écarlate m’éclabousse et coulis crée une fente sur mon coeur chaque jour comme ton trou noir je me réveille en me plongeant dans notre futur simple et fleuri dont j’ai peur 

peur des routes de foule d’amour des goûts aseptisés dans ta chevelure et le matin aux douceurs de toi toute ma nuit est construite sur deux lèvres qui te ressemblent ma nuit taille de toi et mes envies de voler sous le sous- sol de ton ventre je suis faite de fer d’acier et des métaux acides mais aussi de canard qui se transmue en un reptile tendre tendre les jambes de l’amour les cuisses allongées sur l’amour qui flotte sur tes bras où je pense à toi comme on cueille les fruits de la nuit et des jardins de baisers éternels il y a des nuits plus silencieuses que la joie

la nuit vient lente et grise un virus en air le regard cherche à sentir son invasion une fumée trois maisons un trait de neige comment voir la pénétration de l’image son reflux quand les mots la jettent dehors mais rien et rien et rien un rond de lumière quelques formes à peine vues dans la vitesse langue balayée par la ventée du temps le noir a déjà imbibé tout l’espace chaque chose ainsi réduite à sa fumée la solitude s’étend sur la fenêtre

« Et puis, une tour d'ivoire, une fleur mystique, une étoile dont on tombe amoureux… C'est passé, je l'ai vu comme quelqu'un qui a vu une aube, fuyante, rapide, implacable. C'était une statue antique avec une âme qui sortait de ses yeux, des yeux angéliques, toute tendresse, toute bleu ciel, toute énigme. Elle sentait que je l'embrassais du regard et elle me punissait de la majesté de sa beauté, et elle me voyait comme une reine et comme une colombe. Mais cela s'est passé de manière captivante, triomphale, comme une vision éblouissante. Et moi, le pauvre peintre de la nature et Psyquis, créateur de rythmes et de châteaux aériens, j'ai vu la robe lumineuse de la fée, l'étoile sur son diadème, et j'ai pensé à la promesse tant attendue du bel amour. Mais de ce rayon suprême et fatal, seul un visage de femme, un rêve bleu, restait au fond de mon cerveau..."

Du côté obscur de ta peau tu m'éclaires laisse-moi être le loup —ombre de soif, de chien et de faim— qui entre dans la nuit de ton corps avec des marches mouillées, hésitant, à travers ta forêt incertaine —ton odeur de la mer me guide vers tes vagues— toucher à l'intérieur le croissant de lune de ton sourire fais-moi savoir -avec la langue même- l'obscurité Plus profond, le plus silencieux, et invoquer avec des mouvements répété, des rituels tels que les hurlements, la pleine lune de ton corps, celui qui m'emmène à toi comme si c'était moi, entre tes mains, eau que tu te transformes en marée illuminé