Elle te dit qu’elle « n’est pas prête pour une relation »… mais elle dort chez toi trois fois par semaine. Elle te présente à ses potes, t’envoie des selfies au réveil, mais poste toujours “single” sur Insta. Bienvenue dans ta situationship.
Photo Rccbtn
Et pire encore : peut-être es-tu tombé dans la tendance du moment, le célicouple. Ni en couple, ni vraiment célibataire… et toi, tu tournes en rond. Alors aujourd’hui, on va parler vrai : pourquoi tu tombes là-dedans, ce que ça dit de toi… et comment t’en sortir.
Situationship : définition et réalités
Une situationship, c’est cette relation floue où tu couches, tu ris, tu partages des moments intimes, sans jamais officialiser.
– Pas de statut Facebook.
– Pas de “je t’aime”.
– Pas d’engagement réel.
Mais aussi, pas de liberté totale. Parce qu’au fond, elle attend de toi le comportement d’un mec fiable, dispo, rassurant… sans jamais te donner le titre qui va avec.
« On n’a pas besoin de mettre des étiquettes, non ? »
Traduction : elle profite du confort émotionnel et sexuel sans prendre de risque affectif. Et toi, tu restes suspendu à ses “peut-être”.
Un petit secret entre nous
J’en ai vu des hommes coincés dans ce genre d’histoire.
Elle débarque chez toi, enfile ton tee-shirt comme si c’était déjà sa place, te murmure « t’es parfait… » avant d’ajouter « mais je veux rester libre ».
Et toi, tu restes là, partagé entre la tendresse qu’elle te donne… et la frustration qu’elle t’impose.
Et je vais te dire un truc que tu ne veux peut-être pas entendre : elle sait exactement ce qu’elle fait.
Le célicouple : encore pire ?
Si la situationship est déjà floue, le célicouple, c’est carrément l’art de nager dans l’ambiguïté.
👉 Vous vivez comme un couple : courses ensemble, séries le dimanche, week-ends improvisés, petites habitudes mignonnes.
👉 Vous vous comportez comme des célibataires : chacun reste officiellement « libre », continue à swiper sur Tinder « pour voir » et refuse toute exclusivité.
C’est le combo Netflix & Chill + Ghosting + « Je reviens quand j’ai besoin d’affection ».
Une forme d’amour fast-food : pratique, réconfortant, sans attache. Mais qui, à force, te laisse affamé d’une vraie relation.
Pourquoi cette tendance explose ?
1. La peur de l’engagement
Entre parents divorcés, ruptures traumatiques et illusions des réseaux, l’engagement fait flipper. On veut l’amour… sans le risque.
2. La multiplicité des choix
Tinder, Insta, Bumble… l’illusion qu’il y a toujours « mieux » ailleurs. Pourquoi se poser si, au prochain swipe, tu trouves peut-être plus beau, plus drôle, plus musclé ?
3. La recherche de confort sans effort
Un câlin sans se faire chier avec « tu fais quoi ce week-end avec moi ? ». Moins d’attentes, moins de déceptions.
4. Le culte de la liberté
Parce qu’avouer qu’on veut être aimé, c’est trop vulnérable pour l’égo. Et pourtant… on en crève tous.
Et toi, pourquoi tu acceptes ça ?
👉 Parce que t’as peur d’être seul.
👉 Parce que tu préfères avoir « un peu » que rien.
👉 Parce que tu te dis que « ça évoluera peut-être ».
👉 Parce que son corps te rend addict.
Spoiler :
99% des situationships restent des situationships.
Et tu finis frustré, jaloux, voire amoureux d’une femme qui ne te veut pas vraiment.
Et en prime…
La plupart des mecs qui vivent une situationship finissent par se dévaloriser inconsciemment. Ils deviennent ce mec « pratique » qu’on garde sous le coude, celui qui attend patiemment qu’elle ait envie de tendresse.
Elle part vivre ses passions, ses dates Tinder ratés, et revient te voir quand elle veut un massage du dos et un orgasme assuré.
Et toi, tu te sens utile… mais jamais choisi.
Les risques psychologiques (et sexuels)
Perte de confiance en toi.
Tu te demandes ce qui cloche chez toi pour qu’elle ne t’aime pas « assez ». Et tu finis par croire que c’est toi le problème.
Auto-sabotage relationnel.
Tu deviens allergique à l’engagement. Chaque date devient un plan B, jamais un potentiel vrai couple.
Sexualité en demi-teinte.
Oui, c’est intense. Mais l’absence de connexion profonde finit par te laisser vide. Même après un orgasme.
Dépendance affective.
Plus elle te fuit, plus tu la veux. Comme un junkie qui attend sa dose.
Comment sortir d’une situationship ou d’un célicouple ?
1 – Clarté brutale
Pose-lui la question. « Qu’est-ce qu’on fait, toi et moi ? »
Si elle esquive ou te sort un « je sais pas, j’ai peur », tu as ta réponse.
2 – Respect de toi-même
Demande-toi : « Veux-tu être un plan confort ou un homme qu’on choisit ? »
3 – Stop la peur de perdre
Tu crois perdre une femme ? Tu gagnes ton temps, ta liberté et ta dignité. Et tu ouvres la porte à celle qui n’aura pas peur de t’aimer pleinement.
Mon avis de femme (et d’observatrice)
Je vois trop d’hommes intelligents, ambitieux, charismatiques, qui acceptent des miettes émotionnelles juste pour un peu de sexe et de tendresse.
La situationship et le célicouple, c’est comme bouffer des chips au lieu d’un vrai repas. Sur le moment, ça comble. Mais au fond, t’as toujours faim.
Et laisse-moi te dire un truc :
👉 Les femmes respectent toujours plus un homme qui sait dire « non » à ce qui ne le nourrit pas.
Même celle qui te perdra pour ça finira par se dire « pu…., lui au moins, c’était un vrai. »
Ma question pour toi
👉 Et toi, tu veux être son mec… ou son passe-temps ?
Photo Foundertips
Mot de la fin
La situationship, c’est pratique, mais ça te bousille à petit feu.
Le célicouple te donne l’illusion du couple sans aucun de ses bénéfices profonds.
Le vrai courage, ce n’est pas de rester dans ce flou. C’est de dire : « Je vaux mieux que ça. »
XLoveCam n’est pas responsable du contenu du blog qui est déclaré être écrit par une partie externe.
