Les secrets de l’orgasme féminin et la vérité sur la simulation, deux points sur lesquels les hommes se questionnent depuis des siècles. Et pour tout vous révéler aujourd’hui, sachez que les femmes infidèles ont plus d’orgasmes avec leur amant que leur conjoint. Et elles savent pourquoi. Maintenant, vous aussi.

Dans l’univers complexe de la sexualité humaine, l’orgasme féminin a toujours été entouré de mystère et de malentendus. Pourtant, il existe des faits surprenants que nous devons explorer, en particulier chez les femmes infidèles. D’autant que vous le savez maintenant si vous lisez mes articles, l’après période des fêtes et surtout début mi-janvier, les infidélités vivent leur meilleure période.

Plongeons dans la réalité cachée de l’orgasme féminin, en nous basant sur des études et des enquêtes récentes. Que vous ne pensiez pas que je base cet article sur mon ressenti. Non, parlons vrai, parlons faits. Nous aborderons également la question de la simulation et ses motivations. Préparez-vous à découvrir les secrets du plaisir féminin.

Les femmes infidèles et l’orgasme : l’importance des préliminaires

13 % des femmes qui trompent leur partenaire atteignent le 7ème ciel à chaque fois avec leur partenaire, 52 % avec leur amant. Pourquoi ? Cela s’expliquerait, avant tout, par l’importance accordée aux préliminaires. Suite à ce manque (ou ce « raté »), 50% des femmes simulent l’orgasme régulièrement, 11 % à chaque coït*. Parmi celles qui font semblant de gémir, 87 % cherchent à flatter l’ego de leur partenaire, 66 % à écourter, tout bonnement, le rapport**. De quoi remettre en question certaines « performances » de la part de ces messieurs. Pourtant, même si ces chiffres peuvent vous surprendre, il y aurait de bonnes raisons à tout cela. Et cela partirait d’un manque de communication entre les deux, générant des incompréhensions dans les attentes.

L’orgasme masculin vs. l’orgasme féminin : «l’ orgasm gap »

Une incompréhension qui pourrait, notamment, s’expliquer par l’« orgasm gap » (littéralement « l’écart d’orgasme) entre les deux sexes. Selon une enquête Durex relayée par The Guardian, les hommes jouissent 4 fois plus souvent que les femmes lors des rapports hétérosexuels. Pourquoi ? Selon la sexothérapeute Silva Neves interrogée par le journal britannique, les hommes auraient tendance à « assimiler sexe et pénétration »,« le clitoris n’étant pas tout à fait au bon endroit pour arriver à l’apogée » par ce biais.

Les préliminaires, clefs du plaisir extra-conjugal

Selon une étude Gleeden réalisée auprès de 3 000 femmes ayant une relation extra-conjugale***, la sexothérapeute aurait une vision assez juste des choses, surtout lorsque l’on constate que seules 13 % atteignent systématiquement l’orgasme avec leur partenaire officiel, contre 52 % avec leur amant.

L’importance des préliminaires semble jouer un rôle essentiel dans l’expérience du plaisir au sein de relations extra-conjugales. Plus de la moitié des femmes interrogées (54 %) estiment que l’attention spéciale accordée aux préliminaires est fondamentale pour leur épanouissement sexuel. Ces préliminaires, qu’ils impliquent des caresses buccales ou digitales, semblent ouvrir des horizons plus vastes à leur satisfaction intime. De plus, pour 63 % des participantes, la simple anticipation de ces moments contribue déjà à les exciter davantage.

« Il est assez cocasse de s’apercevoir que presque toutes les femmes ont déjà simulé un orgasme au cours de leur vie alors que [la plupart] des hommes estiment que cela n’est jamais arrivé avec eux », remarque Solène Paillet, directrice de la communication de Gleeden. « Cela démontre un vrai problème de communication au sein du couple ; et c’est souvent ce manque d’échange fondamental qui peut par la suite mener à l’infidélité ».

L’expression libre et la possibilité d’agir sans retenue au centre de l’extase

Par ailleurs, 36 % des femmes affirment qu’elles peuvent plus facilement indiquer à leur amant ce qu’elles aiment vraiment – ou non – sans craindre de le vexer. La moitié estiment également que si elles atteignent plus facilement l’orgasme avec leur amant, c’est parce qu’elles peuvent « vraiment se lâcher » avec lui.

*Chiffres tirés d’une enquête Gleeden menée à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Orgasme en 2021, auprès de 5 200 membres français, belges et suisses. ** D’après une étude de l’université de Central Lancashire et de Leeds. *** Etude réalisée auprès de 3 132 femmes inscrites sur Gleeden en France, Belgique et Suisse ayant déclaré avoir une relation extra-conjugale au moment du sondage, août 2023.

La simulation de l’orgasme : un phénomène courant

Les statistiques révèlent que la simulation de l’orgasme est plus courante qu’on ne le pense. Une enquête de Gleeden* révèle que 47 % des femmes simulent régulièrement l’orgasme, et 11 % le font à chaque rapport sexuel. Cependant, 81 % des hommes pensent que leur partenaire n’a jamais feint d’orgasme avec eux, ce qui indique un manque de communication au sein du couple.

Les motivations derrière la simulation

Les raisons pour lesquelles les femmes simulent l’orgasme sont variées. La plupart le font pour flatter l’ego de leur partenaire (61 %) ou pour ne pas le vexer (plus de la moitié). Tristement, certaines femmes (56 %) exagèrent leur plaisir pour écourter le rapport sexuel.

Les hommes simulent aussi, mais pas pour les mêmes raisons

Certains hommes feignent également l’orgasme*, bien que leur nombre soit significativement inférieur à celui des femmes, avec seulement 29 % d’entre eux ayant déjà adopté ce stratagème. Cependant, lorsqu’ils simulent l’orgasme, leur motivation diffère considérablement de celle des femmes. En effet, 71 % d’entre eux le font dans le but d’accroître l’excitation générale pendant l’acte.

*Enquête réalisée par le site de rencontre extra-conjugale Gleeden auprès de 5 2000 de ses membres français, belges et suisses.

La vérité sur les gémissements

En 2019, une enquête réalisée par l’Ifop pour Online Seduction prouvait que 67% des femmes de moins de 30 ans faisaient semblant d’avoir un orgasme pendant l’acte. Trois ans plus tard, une nouvelle étude confirme que ce chiffre ne s’est pas amélioré. Les chercheurs britanniques se sont cette fois-ci intéressés aux raisons qui les poussent à s’exprimer pendant un rapport.

Une étude récente menée par l’université de Central Lancashire et de Leeds sur 71 femmes âgées de 18 à 48 ans, révèle que 87 % des femmes gémissent pendant l’amour pour faire plaisir à leur partenaire et pour qu’il ou elle se sente bien. Cette stratégie est même considérée comme efficace par 92 % des femmes interrogées.

Cependant, la motivation derrière ces gémissements n’est pas toujours le plaisir. Dans 66 % des cas, les femmes utilisent cette technique pour accélérer ou écourter un ébat en raison de l’ennui, de la fatigue, de l’inconfort ou même de la douleur.

Mot de la fin

L’orgasme féminin reste un sujet complexe, et la simulation de l’orgasme est une réalité qui mérite d’être discutée ouvertement au sein des couples. Comprendre les motivations derrière cette pratique peut améliorer la communication et l’intimité entre les partenaires. En fin de compte, la quête du plaisir authentique et partagé devrait être au cœur de toute relation intime

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