Les lesbiennes vous font fantasmer. Vous en voyez dans la rue et vous les imaginez dans votre lit, avec vous participant ou matant les deux femmes faire l’amour. Mais vous ne savez pas comment les aborder. On ne pose pas n’importe quelles questions à une lesbienne !
Photo Anna Shvets
Il est facile d’échanger avec une lesbienne, que ce soit dans un lieu public ou en vidéochat. Mais cela ne vous empêche pas d’avoir peur de commettre un impair en posant les mauvaises questions et ainsi, la vexer. Surtout si votre curiosité vous porte à imaginer un plan à trois ou à nourrir tout autre fantasme. Ce serait dommage de laisser s’échapper la « bête », n’est-ce pas ?!
Être lesbienne, c’est une orientation sexuelle qu’on ne choisit pas. Tout comme vous n’avez pas choisi d’être hétéro. Alors, non, ce n’est pas une phase et non, ce n’est pas lié à un ancien mauvais petit ami. Toutes les lesbiennes ne sont pas non plus vierges. Et oui, on peut être très féminine et être lesbienne. Un couple lesbien peut même être composé de deux femmes très féminines. Il n’y a pas obligatoirement une des deux qui fait l’homme. Voilà pour les questions de base.
Mais vous avez envie d’en savoir plus, de savoir quand même certains détails, je le comprends tout à fait. On peut se demander comment ces choses là fonctionnent, surtout dans l’intimité. Alors, comme il est délicat de demander cela, je vous propose de voir avec vous les 10 questions que vous avez toujours voulu poser à une lesbienne. C’est parti.
1- Pourquoi certaines femmes sont-elles attirées par les femmes ?
Des experts de différents domaines estiment que 10% de la population mondiale est LGBT, et à ce jour, personne n’est parvenu à une conclusion définitive quant à la raison. Laissant toutes les théories de côté, je répondrai à la question de la manière la plus organique possible, mais à la fin.
2- Qu’est-ce que les femmes ont que les hommes n’ont pas ?
La question n’est pas ce qui manque à l’un ou le surplus à l’autre. Il existe de nombreuses différences physiques, hormonales et comportementales entre les hommes et les femmes. Heureusement, nous sommes libres d’être avec celui ou celle qui nous attire et nous plaît le plus.
3- Pourquoi certaines lesbiennes sont-elles féminines et d’autres masculines ?
C’est une question de style et de personnalité, et cela ne reflète pas nécessairement leur comportement au lit. Entre quatre murs, tant qu’il y a consensus entre les deux parties, tout est permis.
Les femmes très typées masculines sont surnommées les « butch ». Les plus féminines sont appelées « lesbiennes au rouge à lèvres ». Il y a aussi la lesbienne chapstick qui se situe entre une butch, une femme et une lesbienne boi. Une lesbienne Boi, comme son nom l’indique, a souvent une apparence plutôt enfantine. Et enfin, vous avez l’activiste. Voilà, vous avez agrandi votre connaissance du vocabulaire LGBT.
Photo Anna Shvets
4- Les femmes sont-elles plus faciles à gérer que les hommes ?
Définitivement pas ! Les êtres humains sont complexes, et donc extrêmement intéressants. Le fait que deux femmes aient beaucoup en commun n’est pas, en soi, un catalyseur. Nous avons des rêves, des envies, des ambitions, des pontes, des jalousies … à gérer !
Être facile à vivre ou pas n’est pas une question de sexe, contrairement aux clichés qui sont encore véhiculés de nos jours. C’est du 50/50 autant chez les hommes que chez les femmes. Comme on dit, l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Les mêmes problèmes se retrouvent des deux côtés de la barrière.
5- De quoi parlent deux amies lesbiennes ?
Travail, famille, politique, amour, économie, voyages, sports, mode, feuilletons télévisés, sexe et femmes ! Pas nécessairement dans cet ordre. Comme tout le monde quoi. Pourquoi ? Vous pensiez qu’elles parlaient de cul toute la journée ?
6- Y a-t-il du « passif » et de l' »actif » chez les lesbiennes ?
Pas toujours. Tout le monde a une préférence de literie, qui peut être plus étroite ou plus large. Il y a, oui, des gens qui sont plus excités d’être passifs et soumis, et d’autres qui se sentent plus excités d’avoir un comportement plus actif au lit. Cependant, il est courant que ces rôles alternent. Il n’y a pas de règle.
7- Manque-t-il quelque chose ?
Non. Pas une bite ne manque. Mais quiconque le souhaite peut utiliser un sextoy. Et il y a une particularité chez ceux qui apprécient l’accessoire : qu’il s’agisse d’un gode (pénis artificiel) ou d’un strap-on (sangle de pénis artificielle), en plus de l’hygiène obligatoire avec le jouet intime entre les rapports sexuels, l’utilisation d’un préservatif est importante pour la prévention des maladies. Il est courant que l’accessoire soit jeté à la fin d’une relation car il finit par devenir un souvenir très intime de l’ex.
8- Le baiser est-il plus doux ?
C’est oui. Ce qui ne veut pas dire que toutes les femmes embrassent bien. Le baiser est attirance, désir et, surtout, raccord.
9- Le sexe est-il plus affectueux ?
Pas nécessairement. Les femmes font l’amour, mais elles baisent aussi. Avec ou sans accessoires. À deux ou plus. Mais ce n’est pas parce qu’elles sont lesbiennes qu’elles multiplient forcément les partenaires ou sont infidèles. Certaines sont pour la monogamie. Peut-être d’ailleurs plus souvent que chez les gays.
10- Est-il courant d’avoir des relations sexuelles à trois (trois femmes au lit) ?
J’ai beaucoup d’amis qui ont fait des trios. Mais ce n’est pas pour tout le monde. Comme je le disais juste au dessus, ce n’est pas parce qu’une femme est lesbienne qu’elle a une vie sexuelle totalement débridée. C’est avant tout une question de personnalité et de caractère.
Revenant à la question du début, « pourquoi certaines femmes sont-elles attirées par les femmes », je pourrais la retourner et l’adresser aux femmes hétérosexuelles. Pourquoi s’intéressent-ils aux hommes ? Les conclusions seraient différentes. En plus de chacun répondant sur le type spécifique d’homme qui suscite le plus de désir et d’admiration, des raisons telles que la manière, le parfum, l’intelligence, les pectoraux ou les fesses, le charme dans la démarche, la perspicacité, la voix … Les femmes qui sont attirées par les femmes, cette logique est la même.
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