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Les fantasmes sexuels des Cubaines

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À Cuba, le sexe est un véritable mode de vie. Que vous soyez un homme ou une femme, il est normal de le pratiquer. De façon passionnée et plusieurs fois par jour. Et pour autant, les Cubaines ont des fantasmes. Alors, quels sont-ils ?

 

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Sur cette petite île d’Amérique Latine, la sexualité est une institution. L’ambiance locale en est imprégnée. La musique est un appel au sexe. On enseigne même à l’école la prévention en parlant protection. Et les relations sont vécues de façon assez différente qu’en Europe. Par exemple, pour une première relation, le sexe est perçu comme un passage normal. Et les sentiments ne viennent que si vous restez avec la personne. vous êtes avec quelqu’un, au bout de 3 jours, vous pouvez vivre avec l’autre et vous considérer comme mariés (mais sans papier).

La prostitution aussi est beaucoup plus tolérée, car elle permet à de nombreuses familles de vivre. Et puis, comme c’est culturel, les femmes ne sont pas jugées pour coucher avec qui bon leur semble, que ce soit des locaux ou des étrangers. À Cuba, le sexe permet de se sentir libre. Les Cubains veulent se faire plaisir, mais ne veulent pas d’engagement propre et parler d’amour. De quoi ravir de nombreux hommes européens… Et de combler les fantasmes de nos îlotiers.

 

Le sexe ancré dans les moeurs de l’île

L’écrivain Mario Vargas Llosa a déclaré un jour, en se référant à son roman Pantaleon et les Visiteurs : «  L’érotisme est le moyen de rendre digne le sexe à travers la fantaisie et la culture. » La sexualité est, d’une manière générale, un sujet complexe. Le comprendre et l’accepter de manière ouverte implique une forte dose de connaissance de soi, ainsi que la capacité de se débarrasser des préjugés anthologiques.

Pour beaucoup, le sexe consiste en la pénétration. Grossière erreur, vous devez le savoir si vous suivez mes articles. Surtout quand on connaît toutes les zones érogènes des hommes et des femmes. Et que l’on sait que l’on peut jouir juste avec les seins. En réalité, la pénétration est un acte sexuel parmi tant d’autres et ne symbolise pas le sexe à elle seule. Il faut également penser aux préliminaires, aux petits jeux coquins et aux attentes qui enrichissent l’intimité du couple plus que l’acte lui-même. Et les cubains l’ont bien compris, il suffit d’écouter la musique locale et de goûter la gastronomie de l’île qui vous chauffe de la tête aux pieds.

 

Mais en parler est encore tabou

Toute une contradiction ! Là-bas, tout est un appel au sexe, et pourtant, on en parle peu. À Cuba, où le sexe a toujours été un tabou – malgré la vantardise des Cubains sur la taille, la saveur et le mouvement -, il existe une culture assez limitée concernant ce qu’on entend par fantasmes sexuels, et une réticence notable, de la part des femmes, pour parler d’eux.

Pourquoi une telle réticence à partager ses fantasmes ? Difficile de le dire, mais on peut prendre en compte le contexte. Le sexe se pratique en privé, et on ne se confie pas sur ce que l’on fait dans la chambre à coucher. N’oublions pas le manque de structures dédiées aux plaisirs particuliers, malgré une population pas si prude, mais qui n’a pas accès à ces informations et ces ressources.

 

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Comment connaître alors leurs fantasmes sexuels ?

Chez les hommes

Ce qui est certain, c’est que les fantasmes sexuels servent de booster de libido pour le couple. Cela permet de faire oublier la routine et d’entretenir la passion. Pour autant, ces derniers restent assez classiques, comme le plan à trois, qui reste l’une des alternatives préférées. Certes, la plupart des hommes rêvent d’intimité entre deux femmes. Cependant, de nombreuses études ont montré qu’avant d’intervenir, ils aiment regarder. Ce qui est surprenant avec ce fantasme, c’est que pour les Cubains, ce dernier n’a rien à voir avec le voyeurisme ou la soumission. Cela fait partie des pratiques « classiques » sans autre volonté que celle de prendre du plaisir.

Autre fantasme qui plaît particulièrement aux hommes (peut-être avez vous le même), est le « harem ». Entouré de femmes mises à sa disposition, l’homme est ainsi le centre de l’attention et peut recevoir et donner beaucoup de plaisir. Il est d’ailleurs surprenant de constater que les trios et les orgies sont des paradigmes centraux dans les films pornographiques, un produit qui marque de manière significative l’imaginaire sexuel du sujet cubain. On peut affirmer avec certitude qu’à Cuba on consomme plus de pornographie que de cinéma érotique, et à partir de ce postulat on peut comprendre pourquoi les fantasmes sexuels des insulaires tendent toujours vers le direct. Cela s’explique par la culture populaire où la TV est partout, et maintenant Internet avec les téléphones portables.

 

Chez les femmes

Les femmes tempèrent un peu ce schéma avec des fantasmes sexuels un peu plus variés, même si l’on ressent toujours un fort manque d’imagination. Pour elles aussi les plans à trois sont dans le top de leurs envies coquines, et elles, avec deux hommes bien sûr. On retrouve là encore l’influence de l’univers pornographique puisque certaines femmes affirment leurs envies, d’autres s’imaginent le faire et les hommes sont convaincus que se sentir possédé par deux ou plusieurs partenaires sexuels est le rêve de toute femme.

Autres fantasmes chez les femmes : la domination et le déguisement. Si en Europe, on a facilement accès aux accessoires qui permettent de se costumer pour pimenter les ébats, ce n’est pas le cas à Cuba, par faute de manque de matériel. Beaucoup aimeraient se déguiser, mais dans un pays où les besoins de base sont à peine couverts, il est pratiquement impossible d’acheter un costume de panthère, d’écolière, de prostituée ou autre. Les quelques sex-shops qui existent sont clandestins et proposent une gamme de produits assez chers et limités.

 

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Un univers fantasmagorique limité par lenvironnement

Le manque de liberté individuel atteint ici l’intimité. À tel point qu’il est difficile d’en parler pour les insulaires, et particulièrement les femmes, malgré une prostitution grandissante. Quand il s’agit de parler de quelque chose d’aussi naturel et nécessaire que le sexe, ils répondent avec imprécision et ignorance. On comprend mieux ainsi pourquoi la population de l’île est en baisse. Et si on ajoute à cela un contexte économique difficile, et quelques autres facteurs politiques, on obtient une population qui a des fantasmes sexuels limités en termes de connaissances et d’imagination.

Pourtant, il est facile de parler de sexe de façon générale. C’est toute l’ambivalence des Cubains. Les hommes et les femmes utilisent un ton provocateur et un langage grossier pour ce faire, soulignant toujours l’évidence. Ici, on aime le faire vite et fort, de manière intense et on ne s’embête pas toujours avec les préludes. Une contradiction avec l’idée que l’on a de Cuba comme source de plaisir infini, qui se comprend par des besoins primaires plus urgents à combler que ses besoins sexuels.

 

Donc si vous allez à Cuba, vous pourrez trouver des femmes qui voudront bien coucher avec vous, mais ne cherchez pas de relation longue ou romantique. Ici, la passion est de mise mais reste « classique ». Cela dit, cela suffira largement pour vous faire transpirer toute l’eau de votre corps et épuiser votre bite de plaisir.

 

« XLoveCam n’est pas responsable du contenu du blog qui est déclaré être écrit par une partie externe ». 

 

A propos de l'autrice

Pamela Dupont

En écrivant sur les relations et la sexualité, Pamela Dupont a trouvé sa passion : créer des articles captivants qui explorent les émotions humaines. Chaque projet est pour elle une aventure pleine de désir, d'amour et de passion. À travers ses articles, elle cherche à toucher ses lecteurs en leur offrant des perspectives nouvelles et enrichissantes sur leurs propres émotions et expériences.

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