Asiatiques

Kunoichi, la femme ninja

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Qui na jamais rêvé daventures avec des femmes guerrières qui prendraient le contrôle de la situation ? Encore plus si ces femmes sexy prennent les choses en main dans la chambre à coucher ?! Eh bien, apprenez que la femme ninja, appelée Kunoichi, a vraiment existé. Excitant !

 

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Photo Victoria Akvarel

 

La femme ninja et la femme samouraï ont vraiment existé, ce n’est pas un mythe. Bon, ces femmes asiatiques n’étaient probablement pas le nombril à l’air avec des tenues hyper sexy et des pauses provocantes, mais elles devaient ruser et séduire pour pouvoir approcher l’ennemi. Et une fois proches, elles pouvaient le tuer en le frappant ou en l’empoisonnant. Charmantes femmes…

Il ne faut pas non plus la confondre avec une espionne. Même si on penserait facilement ici à Mata Hari, leurs rôles étaient différents. En tout cas, ce qui est sûr dans les deux cas, c’est que cela invite facilement au fantasme. Offrir un petit climax à une Kunoichi qui aurait laissé tomber ses armes pour vous et devenant ainsi une femme fragile entre vos doigts, ou encore une baise passionnée suite à un corps à corps un peu hardcore, … Bref, avec les femmes guerrières, tous les genres de désirs sexuels sont permis.

 

Un entraînement différent de celui de lhomme ninja

La kunoichi ne suivait pas le même entrainement que l’homme, pour la raison simple que leur rôle et leurs missions étaient différents. Ici, la femme ninja apprendra les arts de l’empoisonnement et comment séduire un homme. Elle apprendra aussi l’art du déguisement. Des aspects typiquement féminins, avouons le.

Là où ça commence à être plus sexy qu’érotique, c’est que la kunoichi est aussi entraînée pour le corps à corps. Ce savoir leur étant d’un grand avantage si elles étaient capturées. Elles pouvaient se déguiser entre autres en geishas, prostituées, diseuses de bonne aventure, servantes, etc, afin de pouvoir être très proche de l’ennemi, ou pour utiliser cette intimité afin d’obtenir des informations.

Alors de nos jours, les femmes pratiquant le Ninjutsu suivent en général le même entraînement que les hommes. Mais il est toujours possible d’accéder à certaines spécialisations. Le style pratiqué dans le Bujinkan est particulièrement bien adapté à la physionomie des femmes. En effet, l’efficacité des techniques vient principalement du Taijutsu et permet de vaincre un adversaire sans nécessairement faire appel à une grande force physique. Il est d’ailleurs souvent constaté que les femmes progressent plus rapidement que les hommes et qu’elles développent une pratique martiale souple et efficace.

 

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Photo Parsa Dastmalchi

 

Une tenue pas très discrète

Non, ce n’est pas de la lingerie. Non, elles ne sont pas en talons hauts. Et non, les seins ne sont pas moulés dans un haut plein de lanières. Si c’est ainsi qu’on les représente le plus souvent dans les univers porno et érotique, la réalité est un peu moins glamour.

Par tradition, au sein du Bujinkan, les femmes peuvent porter un keikogi violet pour qu’ « elles soient telles les fleurs dans un champ de blé (noir) » – Hatsumi Sensei – Le port d’un tel type de keikogi se perd aujourd’hui, les femmes préférant souvent porter un uniforme noir. Je les comprends.

Les Onna-Bugeisha (femmes samouraï à l’époque médiévale) n’utilisaient pas les mêmes armes que les hommes. Elles possédaient un naginata, une lance qui se distinguait par sa longueur et sa courbure. Cette arme fut employée par les femmes d’abord pour son aspect pratique, puis par convenance. Il est toutefois très intéressant de constater que durant l’époque d’Edo (1600-1868), de nombreuses écoles de maniement du naginata furent créées pour les femmes.

 

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Photo Nikolina

 

Les femmes Ninja et Samouraï les plus connues

Mochizuki Chiyonne, une des plus célèbres Kunoichis

Mochiyuki Chiyome aurait vécu au XVIe siècle. Elle serait la femme d’un puissant Samouraï, Mochizuki Moritoki, seigneur de Saku. Quand son mari meurt tragiquement à la bataille de Kawanakajima, qui opposait deux clans pour des problèmes de territoire, le destin de la jeune Chiyome est confié à un seigneur puissant, le daimyo Takeda Shingen. Mochizuki Chiyome, issue d’un clan ninja réputé de Koga, fut choisie par le seigneur de guerre Takeda Shingen afin de recruter des jeunes femmes pour former un réseau de Kunoichi.

Cette mission fut un véritable succès. À tel point qu’au meilleur de sa réussite, le réseau mis sur pied par Mochizuki Chiyome aurait compté plus de 200 personnes. On raconte que Chiyome regroupa plus de 200 femmes d’une grande beauté. Elle choisi essentiellement des jeunes filles en difficulté, ayant perdu leurs familles à la guerre. Elle embaucha également des prostituées, ou des femmes très pauvres; leur donnant ainsi une seconde chance. Cette troupe de femmes devint une unité d’espionnes très efficaces, déguisées en geisha et en courtisanes, capables de séduire tout aussi bien que d’assassiner. Eh oui quand même … Vous auriez pu être une de leurs victimes si vous aviez vécu à cette époque, sait-on jamais.

 

Tomoe Gozen, une Onna-bugeisha (femme samouraï)

On bascule ici aux 12 et 13e siècles. Tomoe Gozen était réputée pour sa beauté, avec une peau très blanche et de longs cheveux noirs. Elle était mariée au au général Kiso no Yoshinaka, qui luttait contre le clan Taira. Armée de force et de courage, elle combattit à ses côtés. Je fantasme sur l’alchimie des deux et les parties de baise passionnée qui devait suivre cette montée d’adrénaline …

Décrite comme une cavalière hors du commun, « prête à affronter un démon ou un dieu », elle fut nommée capitaine pour de nombreux combats. Cependant, elle dû fuir après la défaite de son mari, dont les forces étaient en sous-nombre. On raconte qu’elle est devenue religieuse par la suite, qu’elle aurait emporté la tête d’un ennemi sous le bras ou encore qu’elle se serait jetée dans l’océan. À vous de choisir votre fin.

 

Jingu, josei-tenno ou kogo, limpératrice consort

Appelée princesse Okinagatarashi avant son règne, Jingu vécu de 169 à 269 et devint régente à la mort de son mari, l’empereur Chuai, en 209. Cette femme guerrière envoya de nombreuses troupes pour conquérir les Trois Corées. De nombreuses légendes courent sur elle. Notamment celle où elle possède des joyaux magiques appartenant à une déesse païenne. Celle où elle rencontre un buffle géant et un autre dieu qui l’auraient protégé des dangers.

 

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Photo Tiểu Bảo Trương

 

Avec les histoires populaires, on en a toujours pour son argent. Un peu comme le Hentaï. En tout cas, la femme ninja et la femme samouraï existaient réellement. Ce ne sont pas juste des fictions.  Bref, de quoi alimenter vos fantasmes de femme ninja ou samouraï qui vous emmènerait dans une aventure palpitante qui vous ferait bander comme jamais. Tentant ?

 

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A propos de l'autrice

Pamela Dupont

En écrivant sur les relations et la sexualité, Pamela Dupont a trouvé sa passion : créer des articles captivants qui explorent les émotions humaines. Chaque projet est pour elle une aventure pleine de désir, d'amour et de passion. À travers ses articles, elle cherche à toucher ses lecteurs en leur offrant des perspectives nouvelles et enrichissantes sur leurs propres émotions et expériences.

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