Les lesbiennes font depuis trèèèèèès longtemps fantasmer les hommes. Et quand on parle de fantasmes, on parle aussi… clichés. Car bon nombre découlent de ces derniers. Voici donc les plus courants d’entre eux.
Aujourd’hui, je me transforme en journaliste et je reviens vers vous pour partager avec vous les plus grands clichés sur les lesbiennes. Pour trouver des sources fiables (car ici on est sérieux avant tout – la plupart du temps), j’ai donc été interroger mes copines qui aiment les chattes, les minous, les monts de Vénus, … bref le sexe féminin. Peut-être serez-vous surpris par certains d’entre elles, ou par leurs réponses.
Let’s go.
1 – Les lesbiennes sont toujours partantes pour un plan à trois
Ah le fameux threesome qui en fait rêver plus d’un ! Et évidemment, les femmes lesbiennes ont besoin d’un homme de temps en temps. Voire elles le fantasment en secret ! Eh bien non. Comme n’importe quelle personne hétéro, une « gouine » n’a pas plus envie d’un plan à trois. Être homosexuelle ne vous compose pas génétiquement à être programmée pour vouloir un plan à trois dès qu’on leur propose.
Alors, navrée de briser vos rêves. Même si cette pratique peut être plus courante chez les personnes gays, cela ne veut pas dire avec le sexe opposé. Selon mes amies, elles témoignent d’ailleurs que ce sont plus souvent les hommes qui leur proposent que leurs consoeurs. Ce qui nous amène à penser que c’est peut-être vous qui en avez le plus envie, non ?! Avouez. Je ne vous jugerai pas, promis.
2 – Qui fait l’homme ? Qui fait la femme ?
C’est la question qui les fait le plus sursauter. C’est hyper intrusif. Et ça ramène au schéma hétérosexuel. En effet, pour beaucoup d’entre elles, il n’y a pas d’ « homme » ou de « femme ». Déjà, tous les couples lesbiens ne sont pas composés d’une femme très féminine et d’une femme plus masculine. Encore un cliché. Il existe des couples où les deux partenaires sont ultra sexy et féminines. Et d’autres où c’est l’inverse.
Et dans les personnalités, c’est la même chose. Il n’y a pas forcément de dominante et de dominée. C’est souvent d’ailleurs plus un équilibre entre les deux. Cependant, n’allez pas croire que tout est parfait, loin de là. Comme les couples cisgenres hétérosexuels, les couples lesbiens peuvent rencontrer les mêmes problèmes.
En tout cas, pour ce qui est du sexe, c’est plus un échange entre les deux partenaires. Il n’y a pas de rôle. Chacune est libre de faire ce dont elle a envie, avec le consentement de l’autre. Chacune peut tour à tour donner du plaisir à sa partenaire puis en recevoir.
Photo Yaroslav Shuraev
3 – Le sexe entre lesbiennes n’est pas du vrai sexe
Première nouvelle ! Apprenez, si vous ne le savez pas déjà, que le sexe englobe une multitude d’actions. Une fellation, c’est du sexe. Parfois, de simples caresses érotiques, c’est aussi du sexe. Des frottements, c’est du sexe. Et ce ne sont que quelques exemples.
L’idée qu’il faille forcément une pénétration pour que cela soit considéré comme du sexe est fausse. Elle est une dérive de ce fameux patriarcat et de sa dominance sur la gente féminine à travers les siècles. Et grâce à cela, nous savons de source sûre que de nombreuses femmes, hétéro ou gays, n’ont jamais connu le plaisir charnel comme il se devrait.
Les femmes prennent beaucoup de plaisir dans les rapports car elles connaissent les zones érogènes qui déclenchent des réactions. Elles prennent plus le temps de les stimuler pour augmenter le désir sexuel et atteindre des sommets d’excitation intense. Avec ou sans pénétration. D’ailleurs, selon certains sondages, les femmes lesbiennes auraient beaucoup plus d’orgasmes que les femmes hétérosexuelles. À bon entendeur…
4 – Les lesbiennes sont toutes masculines et aiment le sport
Dois-je vraiment répondre à cette idée reçue… Alors, tous les hommes boivent de la bière et aiment le foot ?! C’est un peu le même genre de pensée. Si certaines ont un genre masculin, et si d’autres aiment le sport, ce n’est pas le cas pour toutes. Loin de là. Et puis il y a de nombreuses disciplines sportives, comme la danse ou l’équitation par exemple.
Cela reste attaché à l’image de la lesbienne « butch », genre camionneuse et « qui fait l’homme ». Pourtant, si j’en crois mes amies, elles sont majoritaires à préférer trainer sur le canapé devant Netflix ou Prime Video. Et l’idée même de faire du sport leur faire contracter les fesses (et pas d’envie). De plus, si certaines femmes sont masculines de par leur discipline sportive, cela ne veut pas dire pour autant qu’elles sont lesbiennes. Il n’y a donc réellement aucun lien entre ces deux faits.
5 – Les lesbiennes détestent les hommes
Alors oui, certaines chiennes de garde un peu ultra détestent les hommes. Mais ce n’est pas la majorité des lesbiennes, loin de là ! En fait, pour la plupart, ce n’est pas qu’elles les détestent, c’est juste qu’elles ne sont pas attirées par eux. Et donc, elles ne leur prêtent pas attention. Ce qui peut être blessant pour certains ego masculins.
Donc non, elles ne vous détestent pas. Sauf si vous leur sortez les gros clichés, avec les questions lourdes qu’elles entendent à longueur de temps, et que vous pensez qu’elles seront automatiquement partantes pour un plan à trois. Mais elles vous détesteront juste vous, pas les hommes en général.
Évitez alors de faire l’amalgame entre lesbianisme et féminisme (en plus le « mauvais » féminisme) qui sont deux sujets bien différents. Toutes les lesbiennes ne sont pas des féministes acharnées, rejetant toute forme masculine. Évitez aussi les clichés sexuels. Non, vous ne les rendrez pas hétéro.
6 – Le ciseau, c’est vrai ou c’est une légende ?
Imaginez deux femmes en train de faire l’amour fait fantasmer de nombreux hommes. Et parmi les positions qui marquent le plus, il y a le ciseau. Légende ? Vérité ? Eh bien, comme pour chaque position sexuelle, quelle que soit l’orientation sexuelle, cela dépend de la personne. Mais si j’en crois les témoignages de mes amies, et mon expérience personnelle, une fois le « bon angle » trouvé, elles peuvent atteindre le Nirvana.
Le ciseau, c’est un coup gagnant quand c’est bien fait. Donc non, ce n’est pas une légende. Oui, je vous vois déjà sourire d’ici.
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